« L'AFRIQUE NE RéUSSIRA QUE SI ELLE ADOPTE L'INDUSTRIE 4.0 » (GIANMARCO MONSELLATO, CEO DE DELOITTE FRANCE)

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Dans un monde où l'économie globale est en constante mutation, la table ronde a mis en lumière l'importance cruciale de l'aide publique au développement et de l'implication des capitaux privés dans le financement des infrastructures et des écosystèmes industriels. Les experts présents ont souligné la nécessité d'une synergie entre ces deux sources de financement pour répondre aux défis actuels et futurs.

Gianmarco Monsellato, CEO de Deloitte France et Afrique francophone, a révélé que, malgré les efforts déployés, le financement des infrastructures reste un défi majeur, notamment dans les pays en développement. L'accent a été mis sur l'importance de créer des conditions favorables à l'investissement privé, qui doit venir compléter l'aide publique. « Les capitaux privés sont essentiels pour combler le déficit d'infrastructures, mais ils ne viendront que si les risques sont maîtrisés et les rendements, attractifs », a souligné un des intervenants.

Un autre point clé abordé fut la formation et les ressources humaines. Les participants ont unanimement reconnu que le développement des compétences est fondamental pour la croissance des secteurs industriels.

« Investir dans les ressources humaines est aussi crucial que d'investir dans le béton », a déclaré Gianmarco Monsellato, illustrant l'importance de l'éducation et de la formation professionnelle dans le développement économique.

Les échanges ont également porté sur la manière dont les écosystèmes industriels peuvent être renforcés par des investissements stratégiques. Il a été question de l'importance de soutenir des secteurs clés, tels que les technologies vertes et les industries numériques, qui sont perçus comme des moteurs de croissance durable.

« L'avenir est dans les industries qui allient innovation et respect de l'environnement », a affirmé l'expert, mettant en exergue la direction vers laquelle les investissements devraient s'orienter.

Le CEO de Deloitte n'a pas manqué de soulever la question de l'équilibre entre aide publique et investissements privés, exprimant des réserves quant à la dépendance excessive aux capitaux privés, craignant une érosion de la souveraineté nationale. Cette affirmation a mis en évidence les tensions inhérentes à la recherche d'un modèle de financement équilibré et efficace. Les partenariats public-privé pourraient jouer ici un rôle clé dans la réalisation des objectifs de développement durable, en alliant l'expertise et les ressources de chacun.

L'importance de l'innovation, de la formation et de la collaboration a été réaffirmée comme étant au cœur de la stratégie de croissance.

La discussion en 5 points clés

L'industrialisation de l'Afrique est un enjeu complexe en raison de l'immensité du continent et des défis d'accès aux infrastructures, mais elle présente un potentiel énorme, notamment grâce à sa démographie jeune et à un marché de consommation en croissance. La Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) est une initiative historique qui, en favorisant le libre-échange, peut accélérer le développement économique de l'Afrique, réduire la pauvreté et stimuler les PME. La formation et le financement sont les principaux défis de l'industrialisation en Afrique, mais aussi des avantages, notamment dans les régions où le niveau d'éducation est élevé, comme en Afrique du Nord. La stabilité réglementaire et la prévisibilité fiscale sont essentielles pour attirer les investissements en Afrique, qui doit également trouver des partenariats équilibrés avec d'autres régions pour ne pas se limiter à l'exploitation de ses matières premières. L'Afrique doit s'industrialiser en adoptant directement les technologies de l'industrie 4.0, en respectant sa biodiversité et en profitant de la transition numérique, ce qui nécessite des partenariats stratégiques, notamment avec l'Europe.

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