« NOUS AVONS BESOIN DE SOUVERAINETé TECHNOLOGIQUE » : LES DéFIS DU FINANCEMENT DES SCALE-UPS DANS LA TECH

Le résumé de cette page a été généré par une IA générative. 

▶︎▶︎▶︎ Cliquez pour en savoir plus sur la méthodologie

Dans un contexte économique marqué par la volatilité et l'incertitude, la table ronde a mis en lumière les défis et les opportunités du financement des scale-ups dans le secteur de la tech. Les experts présents ont souligné un ralentissement notable de l'écosystème du financement depuis 2022, attribuable à la hausse des taux d'intérêt et au retrait des « hedge funds ». Malgré ces obstacles, l'intérêt pour l'investissement dans la tech demeure, comme l'a affirmé Charlotte Corbaz, directrice adjointe du Pôle Large Venture de BpiFrance :

« Depuis 2020, une explosion du marché a été observée concernant le financement des startups, néanmoins, de nombreux fonds souhaitent toujours investir dans la tech aujourd'hui. »

Les investisseurs affichent désormais des attentes plus rationnelles, se concentrant sur les métriques et l'efficience des entreprises. Cette nouvelle approche, plus prudente, peut ralentir les levées de fonds, mais elle n'empêche pas des succès notables comme celui d'EcoVadis. Frédéric Trinel, co-fondateur de la plateforme, a partagé son expérience :

« Ce qui a séduit les investisseurs, c'est bien évidemment la perspective de développement de la société, qui est internationale depuis ses débuts. »

EcoVadis a ainsi levé 500 millions d'euros en 2022, illustrant la capacité de certaines entreprises à attirer des capitaux malgré un environnement financier contraint.

Le parcours d'Eurofins, cité par Vincent Le Sann, deputy CEO de Portzamparc BNP Paribas group, est également emblématique :

« Il existe plus de 500 sociétés cotées en bourse pour les PME-ETI, dont deux parcours exceptionnels, notamment Eurofins, qui a rejoint le CAC 40. »

Cette trajectoire, de 5 millions d'euros de chiffre d'affaires à l'entrée dans le CAC 40, témoigne de la possibilité d'une croissance soutenue même dans un contexte de ralentissement des entrées en bourse.

Pour accompagner les scale-ups dans leur développement et leur préparation à l'introduction en bourse, des programmes spécifiques ont été mis en place. Charlotte Corbaz a mis en avant l'initiative de Bpifrance :

« Nous avons créé, chez Bpifrance, et gérons le club des Cornerstone Investors pour essayer d'établir des liens entre les entreprises technologiques et l'écosystème des fonds qui ont l'habitude d'investir soit en crossover, soit directement sur le marché. »

Ces programmes visent à professionnaliser les organisations et à les rendre compatibles avec les exigences du marché boursier.

La question de la souveraineté technologique a également été abordée, soulignant l'importance de financer les entreprises européennes avec des capitaux européens. Paul Midy, député REN de la 5ème circonscription de l'Essonne, a exprimé cette préoccupation :

« Nous avons besoin de souveraineté technologique, il est donc très bien que nos entreprises soient financées par des investisseurs non européens, mais il est encore mieux lorsqu'elles sont majoritairement financées par des investisseurs européens. »

Les discussions ont révélé une prise de conscience collective de la nécessité de renforcer les places financières européennes et de maintenir les entreprises sur le continent. L'annonce d'une loi sur l'attractivité financière de la place de Paris par le président de la République, mentionnée par Paul Midy, pourrait être un pas dans cette direction.

Les enjeux sont clairs : soutenir la croissance des entreprises technologiques, tout en veillant à l'efficience et à la durabilité de leur développement. Les initiatives en cours, qu'elles soient législatives ou opérationnelles, visent à créer un environnement propice à l'innovation et à la croissance économique, tout en tenant compte des réalités du marché et des attentes des investisseurs.

La discussion en 4 points clés

Depuis 2022, l'écosystème du financement des scale-ups a ralenti en raison de la hausse des taux d'intérêt et du retrait des « hedge funds », mais il y a toujours des fonds intéressés par l'investissement dans la tech. Les attentes des investisseurs sont désormais plus rationnelles et orientées vers les métriques et l'efficience, ce qui peut ralentir les levées de fonds. Malgré un ralentissement des entrées en bourse, il y a toujours des parcours réussis, comme celui d'Eurofins qui est passé de 5 millions d'euros de chiffre d'affaires à sa cotation en bourse à son entrée dans le CAC 40. Il existe des programmes d'accompagnement pour préparer les scale-ups à l'introduction en bourse, comme celui du Pôle Large Ventures de Bpifrance, qui vise à créer des ponts entre les sociétés tech et les fonds d'investissement.

2024-03-28T16:54:19Z dg43tfdfdgfd