« SANS FISCALITé EFFICACE, PAS DE DéVELOPPEMENT DURABLE » (LUC EYRAUD, FMI)

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Dans un contexte économique mondial marqué par une pénurie de financement et une hausse des coûts d'emprunt, l'Afrique subsaharienne fait face à des défis majeurs. Les récents chocs internationaux ont exacerbé les vulnérabilités économiques de la région, mettant en lumière la nécessité d'un rééquilibrage des comptes publics et d'une mobilisation accrue des ressources intérieures pour assurer la soutenabilité des finances publiques.

Pour Luc Eyraud, la dette publique en Afrique subsaharienne est au cœur des préoccupations. Les euro-obligations, autrefois considérées comme une source de financement avantageuse, sont désormais scrutées avec prudence en raison de l'augmentation des coûts d'emprunt. Un des intervenants a souligné que « la gestion de la dette doit être prudente et anticipative pour éviter les pièges du surendettement ». Cette remarque met en évidence la nécessité d'une stratégie de financement à long terme, adaptée aux réalités économiques de chaque pays.

Face à ces enjeux, les Droits de tirage spéciaux (DTS) ont été évoqués comme un outil potentiel pour renforcer les finances publiques. Un expert a mentionné que « les DTS, bien utilisés, pourraient constituer un levier pour la relance économique ». Cependant, leur utilisation doit être encadrée pour éviter des effets contre-productifs, tels que l'aggravation de l'endettement à long terme.

Un débat animé a émergé autour de la question de l'optimisation des ressources intérieures. Luc Eyraud a avancé que « sans une fiscalité efficace et équitable, il est illusoire de parler de développement durable ». Cette assertion a été contestée par un autre speaker, qui a rétorqué que « la pression fiscale n'est pas la panacée ; il faut aussi stimuler l'investissement et la croissance ». Ce vif échange illustre la complexité des solutions à mettre en œuvre pour assurer la viabilité économique de la région.

En définitive, la séquence avec Luc Eyraud a mis en exergue les multiples facettes de la problématique financière en Afrique subsaharienne. Si la gestion de la dette et le renforcement des finances publiques sont essentiels, il est tout aussi crucial de promouvoir une croissance inclusive et durable. Les décideurs doivent donc jongler entre les impératifs de rééquilibrage budgétaire et les besoins de développement à long terme, dans un environnement international incertain.

La discussion en 5 points clés

Luc Eyraud souligne l'importance d'investir dans l'éducation en Afrique subsaharienne, mettant en avant le potentiel des jeunes talents et l'arrivée massive de jeunes sur le marché du travail international dans les prochaines décennies. La croissance économique de l'Afrique subsaharienne est attendue en hausse en 2024, avec une reprise de l'accès aux marchés internationaux pour certains pays, ce qui est perçu comme un développement positif par Luc Eyraud. Face à la hausse des coûts d'emprunt et à l'incertitude financière, Luc Eyraud préconise la mobilisation des ressources intérieures, notamment par l'augmentation de l'assiette fiscale et le développement des marchés financiers locaux. Luc Eyraud met en lumière les bénéfices mutuels de la coopération économique entre l'Europe et l'Afrique, tout en soulignant les défis posés par la fragmentation économique et la nécessité de financements adaptés, notamment pour faire face au changement climatique. Pour une coopération équitable entre l'Afrique et l'Europe, Luc Eyraud insiste sur la nécessité pour les pays africains de monter en gamme dans la transformation des matières premières, afin d'accroître la valeur ajoutée et de favoriser l'industrialisation du continent.

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