TRANSITION éNERGéTIQUE EN AFRIQUE : UN POTENTIEL éNORME, MAIS UNE INTéGRATION RéGIONALE ENCORE INSUFFISANTE

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Dans un contexte où le climat et la transition énergétique sont au cœur des préoccupations mondiales, une table ronde réunissant des experts de haut niveau s'est penchée sur les défis et les opportunités de la région méditerranéenne. Nasser Kamel, Secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée, a souligné l'importance d'une « intégration économique renforcée » pour faire face aux enjeux climatiques. Il a mis en avant la coopération industrielle et l'innovation technologique comme leviers essentiels pour une transition réussie vers des économies bas carbone.

La question des réfugiés climatiques a été abordée avec gravité, soulignant l'urgence d'agir pour les populations les plus vulnérables. Elisabeth Moreno, en sa qualité de présidente de LEIA et de la Fondation Femmes@Numérique, a insisté sur le rôle crucial des femmes dans cette transition, affirmant que « l'implication des femmes est déterminante pour l'évolution numérique et la gestion des énergies renouvelables ». Son intervention a mis en lumière la nécessité d'une « approche inclusive pour relever les défis climatiques ».

Christian Yoka, Directeur Afrique de l'AFD, a évoqué les investissements stratégiques dans les énergies renouvelables, notamment l'hydrogène vert et l'énergie solaire, comme moteurs de développement durable. Il a cité le Maroc et la Tunisie comme exemples de pays qui s'engagent activement dans la transition énergétique. Nadia Benalouache, experte en transition énergétique « low-carbon », a renchéri en soulignant l'importance de l'interconnexion électrique pour une meilleure intégration régionale.

Un débat animé a émergé autour de la question de l'hydrogène vert, où certains experts ont mis en garde contre une adoption précipitée sans une évaluation approfondie des impacts environnementaux et économiques. Cependant, l'ensemble des intervenants s'est accordé sur le potentiel de cette énergie comme alternative propre, avec un consensus sur le fait que « l'hydrogène vert pourrait être un vecteur clé de la transition énergétique en Méditerranée ».

Le débat a également abordé le rôle des collectivités territoriales décentralisées (CTD) dans la mise en œuvre des politiques climatiques. L'accent a été mis sur la nécessité d'une gouvernance locale forte et d'une coopération transfrontalière pour atteindre les objectifs de développement durable. La citation « Les CTD sont à l'avant-garde de la lutte contre le changement climatique » résume bien l'esprit des discussions.

Enfin, la table ronde a mis en exergue l'importance de l'Union pour la Méditerranée comme plateforme de dialogue et d'action. Les participants ont reconnu que, malgré les défis persistants, la région méditerranéenne dispose de capacités significatives pour mener une transition énergétique efficace et inclusive. L'engagement des acteurs régionaux et internationaux, la mobilisation des financements et l'adoption de technologies innovantes sont perçus comme des facteurs clés pour construire un avenir durable pour la Méditerranée.

La discussion en 5 points clés

Le potentiel énergétique de l'Afrique est énorme, notamment en termes d'énergies renouvelables comme le solaire et l'éolien, et pourrait presque couvrir la consommation énergétique de l'Europe, mais il manque une stratégie régionale intégrée et des investissements pour développer ce secteur. L'Europe, après le choc de la guerre en Ukraine, a adopté une politique énergétique visant l'autosuffisance, ce qui freine les investissements et la coopération avec l'Afrique pour une transition énergétique verte. Il existe un besoin d'investissements massifs et de partenariats solides et équilibrés pour exploiter les ressources naturelles africaines dans la transition énergétique, et les pays africains devraient être les premiers bénéficiaires de leurs propres ressources. La transition énergétique en Afrique est freinée par des infrastructures de réseau électrique insuffisantes et des monopoles d'État sur la production et la distribution d'électricité, ce qui bloque l'innovation et l'investissement privé. Il est nécessaire de repenser le modèle de déploiement des énergies renouvelables en Afrique pour répondre aux besoins immédiats des populations, en promouvant des solutions décentralisées et en s'adaptant aux réalités du terrain.

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