IL PROFITE DE SA RETRAITE DANS UN HôTEL DE LUXE POUR 1 000 EUROS PAR MOIS

Un retraité belge de 64 ans profite désormais d’une retraite au soleil, en Tunisie. Ancien propriétaire d’une salle pour banquets, il a fait jouer ses connaissances, et réside désormais dans un hôtel de luxe où, pour 1 000 euros par mois, il a accès à tout le confort nécessaire.

Il y a des retraites plus difficiles que d’autres. A 64 ans, Daniel Feller, un retraité belge, a décidé de s’éloigner drastiquement d’Arlon, sa ville natale en Wallonie, rapporte 20 Minutes. «J’en avais ras-le-bol de la Belgique», explique-t-il. «Le manque de soleil est aussi pesant.» Propriétaire d’une salle pour banquets, le sexagénaire a décidé de prendre ses quartiers dans un hôtel quatre étoiles, en Tunisie. Plus précisément à Zarzis, dans le sud-est du pays. De cet hôtel, il connaît le propriétaire, et est logé pour moins de 1 000 euros par mois.

«J’ai une chambre et suis logé, nourri, blanchi à l’année (...). Et le ménage est fait tous les jours. Que du bonheur !», s’exclame-t-il, expliquant avoir une meilleure santé là-bas, où il est pris en charge par les médecins directement à l’hôtel. A l’occasion, Daniel Feller entraîne les gardiens de football, va au marché, visite le pays… En tout, ses extras ne représentent selon lui que 200 à 300 euros par mois. De quoi vivre, à ses yeux, très confortablement, avec ses 1 300 euros de pension mensuels.

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Pas de mal du pays

Et le Belge est bien loin d’être victime du mal du pays : «Quand je rentre ici, je suis malheureux, car la vie est beaucoup trop chère en taxes, explique le retraité. Selon lui, «le contraste est saisissant» avec sa Belgique natale, car il assure que tout le monde a le sourire. Il peut maintenant profiter du restaurant à tous les repas, lui, l’ancien propriétaire qui disait en avoir marre de «l’État, la manière dont on ne se soucie pas des indépendants, dont on ne les protège pas».

En Belgique, selon le centre des Liaisons Européennes et Internationales de Sécurité Sociale (Cleiss), l’âge légal de départ à la retraite des travailleurs indépendants est fixé, comme les salariés, à 65 ans. Il sera porté à 67 ans en février 2030. S’il justifie d’un carrière au moins égale aux deux tiers d’une carrière complète (45 ans), le travailleur indépendant pourra prétendre à une pension minimum, pour un taux isolé, de 18 393,83 euros annuels (environ 1 532,82 euros par mois).

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