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Dans un monde où les enjeux de santé publique sont de plus en plus prégnants, la table ronde a mis en lumière des problématiques cruciales et des solutions innovantes en matière de santé des femmes, notamment en Côte d'Ivoire. Les discussions ont porté sur l'importance du Global Financing Facility for Women, Adolescents and Children (GFF) dans la réduction du taux de mortalité et l'amélioration de l'accès à la contraception, ainsi que sur le rôle de la couverture maladie universelle face aux défis du changement climatique.
Les intervenants ont également souligné l'importance de l'aide au développement des startups dans le secteur de la santé, avec un focus particulier sur l'initiative French Tech et le soutien de Bpifrance. L'Europe et l'Afrique collaborent étroitement pour stimuler les recherches et innovations, notamment à travers les universités et les institutions telles que l'Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) au Maroc, qui se positionne comme un hub africain de l'intelligence artificielle (IA).
La table ronde a également été l'occasion de discuter des avancées technologiques dans le domaine de la santé, avec des exemples concrets comme Doctolib, qui révolutionne l'accès aux soins grâce à sa plateforme de prise de rendez-vous en ligne et son livre de santé numérique. L'interopérabilité médicale a été identifiée comme un enjeu majeur pour l'avenir de l'e-santé, permettant une meilleure coordination entre les différents acteurs du secteur.
Les débats ont parfois pris des tournures vives, notamment sur la question de l'IA en santé. Certains intervenants ont mis en avant les opportunités qu'elle représente pour le diagnostic et le traitement des maladies, tandis que d'autres ont exprimé des réserves quant aux risques potentiels pour la confidentialité des données et l'équité dans l'accès aux soins. Malgré ces divergences, tous s'accordaient sur le potentiel de l'IA à transformer le paysage de la santé en Afrique.
Enfin, les échanges de la table ronde ont révélé une prise de conscience collective de l'importance de la santé des femmes et de l'innovation technologique en tant que vecteurs de développement. Ils ont également souligné la nécessité d'une collaboration étroite entre les pays, les institutions de recherche et le secteur privé pour relever les défis de la santé publique. Ces discussions ouvrent la voie à des stratégies intégrées et à des partenariats durables, essentiels pour avancer vers un avenir où la santé est un droit accessible à tous.