« LES IA GéNéRATIVES, UN COEFFICIENT AMPLIFICATEUR DE MANIPULATION »: LA GUERRE COGNITIVE à L'èRE DE LA TECHNOLOGIE TOTALE

Le résumé de cette page a été généré par une IA générative. 

▶︎▶︎▶︎ Cliquez pour en savoir plus sur la méthodologie

La technologie, autrefois perçue comme un outil civil, est désormais de plus en plus utilisée à des fins militaires, transformant les utilisateurs en cibles potentielles de guerre cognitive. C'est ce qui ressort de la récente table ronde qui a réuni des experts du domaine. Les intelligences artificielles génératives, en particulier, sont devenues un coefficient amplificateur-multiplicateur, industrialisant les capacités de manipulation et de création d'un univers de faux.

Comme l'a souligné Asma Mhalla, chercheure en études politiques, « Les intelligences artificielles génératives deviennent un coefficient amplificateur-multiplicateur. Autrement dit, elles industrialisent les capacités de manipulation et de création d'un univers de faux. »

Les cyberattaques, la désinformation et la manipulation de l'information sont utilisées comme leviers d'ingérence et de déstabilisation des modèles démocratiques. Les géants du web, les acteurs politiques, les acteurs idéologiques et les acteurs militaires sont tous impliqués dans cette nouvelle forme de guerre informationnelle. Les Big Tech et les États, plutôt que d'être en compétition, sont engagés dans des relations interdépendantes et ambivalentes, avec des coopérations et des tentatives de régulation.

Face à cette situation, il est crucial de repolitiser la question technologique et de prendre conscience de notre rôle en tant que producteurs de données.

Comme l'a fait remarquer Asma Mhalla, « Nous avons changé de siècle. Nous sommes en pleine mutation, en train de faire notre mue. Lorsque nous sommes dans cette phase, à l'image des serpents, nous nous trouvons dans des espaces de friction où nous ne savons plus à quel sein nous vouer. C'est précisément dans ces moments-là qu'il ne faut pas suivre le rythme de l'emballement, car il est presque perdu d'avance, mais au contraire, et de manière contre-intuitive, totalement décélérer pour reprendre du recul.»

La troisième voie européenne, selon Asma Mhalla, consiste à établir un rapport de force. Cela signifie être audible par vos alliés lorsque vous avez besoin d'être écouté, d'être entendu ou de faire respecter certaines choses. Il s'agit donc d'une logique transactionnelle. Qu'avons-nous à mettre sur la table ? Très rapidement, la première réponse la plus simple, mais nécessaire du point de vue politique, a été la question de la régulation, plus précisément de la réglementation.

Cette table ronde a mis en lumière l'importance de comprendre et de repenser notre modèle politique à l'ère de la technologie totale, où le vrai et le faux, le public et le privé, le civil et le militaire, le réel et le virtuel sont de plus en plus symbiotiques. Il est temps de prendre du recul et de repenser notre rapport à la technologie, non plus comme consommateurs passifs, mais comme acteurs conscients et engagés.

La discussion en 5 points clés

La technologie, auparavant considérée comme civile, est de plus en plus utilisée à des fins militaires, transformant les utilisateurs en potentielles cibles de guerre cognitive. Les intelligences artificielles génératives sont un coefficient amplificateur-multiplicateur, industrialisant les capacités de manipulation et de création d'un univers de faux. Les cyberattaques, la désinformation et la manipulation de l'information sont utilisées comme leviers d'ingérence et de déstabilisation des modèles démocratiques. Les Big Tech et les États, plutôt que d'être en compétition, sont engagés dans des relations interdépendantes et ambivalentes, avec des coopérations et des tentatives de régulation. Il est crucial de repolitiser la question technologique et de prendre conscience de notre rôle en tant que producteurs de données, plutôt que de suivre aveuglément l'emballement technologique.

2024-03-28T14:09:02Z dg43tfdfdgfd