UN BOEING 787 D'AIR FRANCE A Dû ATTERRIR EN URGENCE AU CANADA

Les passagers à bord du vol Air France 338 ont vu leur voyage quelque peu chamboulé. L'appareil, un Boeing 787-900, devait relier Paris à Seattle aux Etats-Unis, mardi 9 mai. Il a finalement atterri en urgence dans le grand nord du Canada, à Iqaluit, capitale du territoire du Nunavut, à 10h44 heure locale. La raison de ce déroutement? Une "odeur de chaud" a été identifiée dans la cabine.

Mais pour l'heure, aucune information n'a été transmise sur son origine à bord. L'avion reste immobilisé à Iqaluit pour faire l'objet de "vérifications techniques supplémentaires", précise Air France dans une déclaration écrite.

Les 260 passagers de l'appareil n'ont toutefois pas été délaissés par la compagnie. Ils ont pu bénéficier sur place de repas et rafraichissements. Surtout, le transporteur a dépêché un autre avion depuis Montréal pour venir les récupérer, afin de les emmener à l'aéroport international de New York John F. Kennedy. Les clients d'Air France ont toutefois dû attendre plus de 10 heures à Iqaluit.

Ce nouvel appareil n'a effectivement décollé que vers 22h39 de la cité canadienne, pour atterrir à seulement 2h17 à New York. Sur place, "un accueil et une assistance d’hébergement leur ont été réservés et des solutions de réacheminements vers Seattle proposées dans les meilleurs délais", indique Air France. La compagnie s'est notamment appuyée sur son partenaire américain Delta Airlines pour trouver ces solutions.

Une destination prévue en cas de déroutement

Iqaluit est inclus dans les plans de vol comme aéroport de déroutement pour de nombreux transporteurs aériens effectuant des voyages sur des routes polaires entre l’Amérique du Nord, l’Asie et l’Europe, a précisé un porte-parole du gouvernement du Nunavut à La Presse. Une fois tous les deux ou trois mois, des déroutements pour des raisons techniques ou médicales s’y produisent.

Le vol 338 d'Air France avait quitté l'Aéroport Paris-Charles de Gaulle à 10h31 heure locale, mardi. Le Boeing 787 qui assurait cette liaison devait initialement atterrir à l'aéroport international Seattle-Tacoma, dans l'État de Washington, à 11h20.

Son déroutement survient alors que l'Agence américaine de l'aviation civile (FAA) a ouvert lundi une enquête pour déterminer si l'avionneur a bien effectué les inspections requises de ses emblématiques 787 "Dreamliner", concernant la jonction des ailes au fuselage. L'agence vérifie aussi que des employés de l'entreprise n'ont pas falsifié des documents liés à l'avion.

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